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Sports Vendée "Actus"

Exploit et record pour Loic Peyron

LOIC PEYRON a remporté lundi la 10eme édition de la Route du Rhum, en 7j15h08',LOIC PEYRON a remporté lundi la 10eme édition de la Route du Rhum, en 7j15h08',

LOIC PEYRON a remporté lundi la 10eme édition de la Route du Rhum, en 7j15h08',

Loïck Peyron a remporté lundi la 10e édition de la Route du Rhum, en 7j15h08', battant par la même occasion le record de l'épreuve établi en 2006 par Lionel Lemonchois (7j17h19').

Jackpot pour Loïck Peyron, qui a gagné lundi à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) la Route du Rhum avec le maxi trimaran Banque Populaire VII, améliorant du même coup le record de l'épreuve, longue de quelque 3542 milles (environ 6560 km). Parti de Saint-Malo le 2 novembre, le Baulois a largement dominé ce dixième Rhum, établissant un nouveau temps de référence en 7j 15h08' Le précédent record appartenait à Lionel Lemonchois (7j17h19') et datait de 2006.

S'il considère sa victoire dans la Route du Rhum comme l'une des «plus jolies» de sa carrière, Loïck Peyron confirme qu'elle n'a pas été la plus facile. Loin de là.

Le tour de la Guadeloupe et ses dangers
"La dernière journée a été assez éprouvante. Ça a été compliqué à partir de la Désirade (ile située à l’Ouest de la Guadeloupe, ndlr) avec une série d’empannages, des manœuvres qui sont toujours très difficiles sur des bateaux comme Banque Populaire ou Spin drift. Le tour de l’Ile est vraiment très casse-gueule.

La bouée de Basse-Terre a failli être dramatique pour moi. Il y a eu un grain, je ne pouvais pas la passer, il y avait trop de monde…J’ai épuisé mes dernières ressources physiques en faisant le tour.

J’espère que ça se passera bien pour Yann (Guichard) parce que c’est toujours limite, un peu chaud. Heureusement pour lui, il fera jour. Car il subit son bateau et il est crevé.

Il réalise un exploit considérable sur ce bateau." 

Un départ difficile mais bien négocié
"Les 48 premières heures ont été déterminantes.

Ça a secoué comme jamais avec ce bateau-là. Je n’ai pas lâché, pas molli. Chaque minute comptait pour ne pas que ça parte «en sucette». Il fallait attaquer dans une mer extrêmement formée avec des manœuvres, des grains, des prises de ris, de la dépense physique et du stress permanent. On s’est d’abord bagarré les uns avec les autres parce qu’il y avait contact dès le départ. Et puis assez naturellement, quand le vent est arrivé, j’ai commencé à dérouler le jeu. Avec Thomas (Coville), on s’est bagarré en jouant bien tactiquement. Puis je n'ai plus vu ses feux et j’ai appris ce qu’il s’était passé." 

Frayeur à la barre…
"J’ai continué à attaquer dans le golfe de Gascogne dans une mer très formée. Ce n’était vraiment pas drôle. Il était impossible de dormir. Donc quitte à ne pas dormir, j’ai barré. Ce n’était pas plus mal car ça soulage le bateau. Et puis ça me tenait éveillé et ça m'occupait. Jusqu’au moment où je me suis endormi sous un grain. Je suis tombé en m’accrochant à la barre. Evidemment, ça a fait abattre le bateau. Il y avait 35 nœuds au près, j’ai failli chavirer. Le temps de remonter la barre dans l’autre sens… C’était limite. J’ai eu une petite frayeur." 

"C’est un canot exceptionnel, qui avale. Il a la puissance qu’il faut.

Cette victoire c'est une des plus jolies, depuis 12 ans je ne rêvais plus de gagner la Route du Rhum"

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